L’apôtre Saint Jacques est-il jamais venu évangéliser l’Espagne ? A-t-il son tombeau dans une province de ce pays, la Galice ?

Autant de questions qui ne seront sans doute jamais résolues. Toutefois une vérité s’impose : la foi a édifié sur son présumé lieu de sépulture, à Compostelle, une des plus belles cathédrales romanes que l’on puisse admirer et a jalonné le chemin qui y mène depuis la France, le « camino frances », d’édifices religieux remarquables par leur grandes et très diverses qualités artistiques.

Merveilleux chemin. Que l’on soit chrétien ou qu’on ne le soit pas, l’esprit s’élève à mesure qu’on le parcourt jusqu’à son terme incomparable.

L’exposition qui se tiendra du 10 au 14 septembre aura pour but, à l’aide de photographies réalisées par le centre de recherche Léo Drouyn, de susciter un peu de cette émotion qui étreint le pèlerin au cours de son voyage.